Juste pour aujourd’hui, je vis ma vie honnêtement.

Publié le par Frédéric

Juste pour aujourd’hui,

je vis ma vie honnêtement.

 

                                      

            Je suis déjà une personne honnête car je paie mes factures, je respecte les lois, je respecte les autres sur la route, au travail, dans mon quotidien. Mais la question de cet idéal est de savoir si je me respecte, si je suis honnête avec moi-même, vraiment.

Je suis honnête car je ne vole pas, je ne triche pas, je ne mens pas. Mais suis-je vraiment honnête avec moi-même dans tous les aspects de ma vie ?

Depuis notre enfance nous répondons aux attentes de nos parents, notre entourage, notre société. Aujourd’hui, avec un regard tendre et serein, je me demande : suis-je à ma place avec une conscience sur mes choix  là où l’on m’a conseillé d’être, de faire, de penser et de vivre ? Si mes capacités scolaires me permettaient de faire de grandes études et que le souhait de mes parents était que j’aille très loin, très haut dans ces études, ai-je suivi la voie que j’aurais vraiment aimé faire ? Ou est-ce que j’ai choisi la même voie que mes copains et copines pour continuer une relation qui m’était chère à cette époque ? Le métier que je pratique est-il vraiment celui de mes passions ?

Est-ce que je vis à l’endroit que j’ai toujours souhaité ou est-ce que je vis ici par respect envers une personne ou ma famille ? Ou est-ce que je fuis ?  Dans ma jeunesse, les activités que j’ai pratiquées étaient-elles celles de mes désirs ou est-ce que j’ai répondu au besoin de faire partie d’un groupe, d’une bande de copains ou à la satisfaction des autres ?

Aujourd’hui, si je réponds à tout cela, est ce que j’ai toujours été honnête envers moi-même envers ma vie ? Je n’en suis pas certain. Je ne regrette pas ce qui a été et où cela m’a mené mais à partir de cet instant, à partir d’aujourd’hui, je vis avec honnêteté envers moi-même. Je réponds enfin à mes vrai besoins, je réponds enfin à mes convictions, je réponds enfin à mes passions qui propulsent mon être en avant. Je suis co-créateur et je dessine ma vie avec ma nouvelle palette de couleurs. J’aligne sur un même trait mes pensées, mon cœur et mes actes.

Je m’harmonise et trouve l’unité qui me fait naître enfin.

Dans le pardon, dans la bienveillance, dans le respect je prends la barre, je deviens le capitaine du navire et je choisis le cap.

Cet idéal est une invitation au changement pour retrouver la source de nos inspirations originelles.

Je choisis avec honnêteté les qualités qui m’animent. Je range ma valise, je ne jette rien mais je mets au-dessus les qualités que j’utiliserai désormais bien plus souvent. Depuis mon enfance, je tasse, j’accumule et j’entasse mais aujourd’hui je range et je mets en ordre les choses à ma manière. Je laisse exprimer les aspects qui enchantent mon être. J’ose devenir celui que j’aimerais voir face à moi. Je vis au plus près de mes sens et j’offre ainsi pour moi et pour le reste du monde le meilleur de moi-même. Je m’épanouis, la beauté de mon être se perçoit au loin dans la multitude d’un champ de fleurs. Je rayonne car je décide d’être ce qui est le mieux pour moi-même. C’est un cadeau que je me fais et que je fais à mon entourage. Je deviens authentique, unique. Mon cœur est en harmonie avec mes pensées et mes actes. Quand je prends une décision, elle est mûrement réfléchie et résonne avec mon âme. Isabelle Augagneur écrit dans son livre « Maintenant…la clé est entre tes mains » : « je fais en sorte que mon oui soit un oui et que mon non soit un non. »

Etre honnête avec soi-même c’est ne plus vivre à contrecœur.

Je me respecte et je cesse de faire si le cœur n’y est pas. Faire à contrecœur, c’est s’exposer à des conflits avec soi-même et avec les autres. Ce n’est pas juste pour moi ni  pour l’autre. Je peux parfois faire une concession. Mon cœur me dit non et ma tête me dit oui ou l’inverse, alors je prends le temps de faire un choix et d’harmoniser les deux avis contradictoires. A ce moment-là, ce choix est assumé par l’ensemble de mon être, il n’y a plus de contrecœur mais une harmonie, une honnêteté que mes actes suivront.

En amour, il en est de même. Suis-je avec cette personne par amour véritable ou ai-je eu besoin de combler un vide, de me sentir rassuré ou protégé ? Suis-je avec elle parce qu’elle est dans son ensemble cohérente avec mes attentes ?

Suis-je avec elle parce qu’elle m’aimait et que cela m’a plu et a flatté mon égo?

Je ne souhaite plus confondre plaire, satisfaire, être rassuré avec aimer. L’amour est assez difficile à définir et j’ai du mal à croire que l’on aime une personne plus que d’autres.

L’amour c’est l’amour.

Il est à mon sens unique, ce qui les différencie c’est l’intensité à le ressentir. Ça fait naître en soi l’envie de vivre cette intensité plus souvent avec certains qu’avec d’autres.

J’aime cette définition de l’amour : « Aimer c’est permettre l’épanouissement de liberté chez un être qui nous émeut. »

Cette personne peut être un parent, un enfant, un ami et un compagnon mais aussi soi-même

Alors suis-je honnête en amour ? Qu’en est-il de mon amour propre ? Pour aimer un autre ne faut-il pas s’exercer sur soi-même ? Suis-je capable de m’aimer et de m’offrir cet amour ?

L’honnêteté que je travaille aujourd’hui est un chemin qui mène directement à l’amour. Cet amour prend place, m’inonde, me guide. Certaines personnes font naître chez moi un amour permanent, même en l’absence de cette personne je vibre et il me guide jusqu’à notre prochaine rencontre. C ‘est alors à chaque fois une nouvelle découverte, c’est à chaque fois une renaissance, c’est à chaque fois une implosion d’émotion à l’intérieur de moi.

Un jour j’ai dit à une personne : « Je t’aime car lorsque je suis avec toi je m’aime. »

C'est à dire que l’émotion que je ressens à son égard me permet de m’épanouir, me permet de m’offrir en toute liberté. Elle libère chez moi cette honnêteté, cette authenticité. Elle fait jaillir le nectar de mon être. J’explose de l’intérieur et je jouis de satisfaction à connaître un tel bonheur.

L'amour permet l’épanouissement de liberté chez un être qui nous émeut et nous permet d'être émus au même moment par l’épanouissement de liberté qui jaillit de nous-même. C’est le processus par lequel l’honnêteté d’une relation émerge et s’accompagne d’une honnêteté personnelle.

Cette honnêteté une fois travaillée me permet de me libérer des chaînes de mon ego. J’accepte sa présence mais je ne suis plus manipulé par lui. Je ne suis plus attaché au mental qui ne voit qu’avec le monde extérieur. Je pense en mon nom, je parle en mon nom et j’agis en mon nom.

Lorsque le mental ou l’ego me font réagir à un acte extérieur, je prends le temps de réfléchir avec mon honnêteté et de vivre en conscience avec elle et pas avec les interférences de l’extérieur. Je ne suis pas ce que le monde pense de moi, je ne suis pas ce que les gens voient de moi, je ne suis pas ce que les gens disent de moi. J’entends et je vois tout cela mais moi seul ai la permission de me définir avec la plus grande honnêteté qu’il soit.

 

« Cet idéal a un pouvoir magique qui nous offre de partir à notre rencontre, notre essentiel, notre vérité la plus profonde. Et de se joindre à nous dans l’unité, dans l’amour. »

Pour offrir le meilleur de nous-même à celui qui partage notre vie, à notre famille, à notre espèce, à la vie.

Publié dans Mes écrits

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